Rejoindre un réseau comme secrétaire indépendante
Publié le mardi 25 juin 2019 par Adeline Boivin, Celine Lieffroy | 4 commentaires
Classé dans : Trouver des clients - Partenariat - Réseaux -

Tisser des liens et entretenir son réseau est un facteur important de développement de son activité en tant que secrétaire indépendante.
Cela favorise les recommandations et nourrit le fameux bouche-à-oreille, si souvent cité dans l’enquête

Cela dit, nous n’avons pas toutes et tous le réseau personnel et professionnel qui va bien.
D’où l’intérêt de s’inscrire et de participer également à des réseaux plus (ou moins) formels qui pourront nous aider à nous faire connaître, tout en créant des échanges parfois riches, voire des liens précieux sur nos territoires...

Voici les témoignages de secrétaires freelances qui vont dans ce sens, et que vous pourrez évidemment compléter par vos propres expériences en commentaire.

Amélie a adhéré au Club des créateurs de Melun (77)

Installée à Chaumes-en-Brie, près de Melun, en Seine-et-Marne, Amélie a créé AC Bureautique en août 2018.

Après avoir exercé 10 ans comme assistante, elle n’avait pas « réussi à trouver sa place »…

« Ce besoin de liberté était trop présent, je me suis donc lancée. »

Lancée depuis quasi un an, Amélie travaille aujourd’hui avec trois clients réguliers, une infirmière libérale, une entreprise de maintenance d’imprimerie et un cabinet de médecins généralistes.

Elle collabore également ponctuellement avec un avocat, un expert-comptable et une entreprise de location de matériel pour travaux publics.

« J’en suis à devoir trouver un peu plus de clients pour atteindre une rémunération plus confortable. Or, mon gros souci est que je n’aime pas le commercial. C’est une vraie phobie qui me paralyse. Du coup, je ne m’y mets pas... »

Le plus souvent, Amélie travaille avec des gens qu’elle a déjà rencontrés, mais ce n’est pas non plus indispensable à son activité qui peut s’exercer à distance.

En décembre 2018, elle a rejoint le Club des créateurs de Melun, créé il y a quelques années par la Chambre des métiers de Seine-et-Marne.

« Ce réseau a été créé pour éviter l’isolement des chefs d’entreprises, les doutes et questionnements… On n’a pas toujours le soutien et l’environnement adéquats pour répondre à nos questions ; la CMA fait en sorte de nous rassembler pour en parler. »

Le Club propose une réunion mensuelle dédiée à un thème, sur le créneau 8h30-10 heures, avec petit déjeuner.

« Nous avons une demi-heure pour prendre un café et manger un pain au chocolat, tout en parlant avec les personnes autour de nous. Puis, un intervenant nous fait son pitch sur le thème convenu, avec à la fin des retours et des questions. »

L’adhésion est de 100 euros par an.
Illes sont une dizaine à en faire partie…

Amélie a choisi ce réseau après en avoir testé d’autres qui ne lui avaient pas convenus.
Elle en avait entendu parler lors de son stage de préparation à l’installation (SPI) et a pu participer à une réunion gratuite.

« Étant peu entourée, je souhaitais rencontrer des personnes comme moi, et savoir comment certaines évoluent. Les thèmes sont parfois très intéressants et s’adaptent à nos cas de figure ; d’autres nous montrent d’autres perspectives. C’est très constructif. »

Les premières fois n’ont pas été faciles :

« Lorsque j’arrivais, je me sentais mal à l’aise. Ceux qui se connaissent parlent entre eux ; les autres prennent un café pour se donner une contenance. Je m’efforce d’essayer d’engager une conversation avec quelqu’un de tout aussi mal à l’aise que moi… »

Amélie ajoute :

« Très timide et manquant de confiance en moi, quand on me demande ce que fais, je le dis sans trop de conviction. Pourquoi ce que je dis serait-il intéressant ?
Mais les gens présents sont plutôt bienveillants, alors on prend peu à peu confiance et on ose parler, interagir et donner son opinion
. »

Pour elle, les avantages de participer à ses rencontres sont :

  • De lui donner « un regain d’énergie et l’envie d’avancer »
  • De contribuer à la faire connaître : « ma tête n’est plus inconnue »

Valérie fait partie des Mampreneures et du réseau Agir avec Elles

Installée à Reyrieux, dans le Beaujolais, près de Villefranche-sur-Saône, proche de la métropole lyonnaise, Valérie a créé Esprit Secrétariat, en octobre 2018.

Avant de se lancer comme secrétaire indépendante, elle avait été salariée, pendant 17 ans, dans un centre de gestion comptable.

« Je gérais la facturation, les relances clients, le suivi des tableaux de bord, les budgets, le secrétariat du bureau, la préparation des réunions et assemblées générales, mais aussi la TVA et la comptabilité des adhérents. »

Aujourd’hui, elle travaille avec 3 assureurs pour des missions en téléprospection, avec 3 artisans et un prothésiste dentaire pour lesquels elle fait de l’assistance administrative.

Ses clients sont plutôt sur son secteur, sauf deux des assureurs qui sont venus à elle par le premier.

Dès son immatriculation, Valérie a participé à des réunions gratuites mises en place par la communauté de commune.
La personne qui les animait a alors ouvert une antenne Mampreneure sur le secteur, et Valérie a adhéré.

Le réseau « Agir avec Elles » lui a été recommandé par une connaissance : « Je suis allée à un apéro ouvert à tous, et j’ai été parrainée. »

La mission du réseau est de :

« Réunir des femmes actives du Beaujolais et des environs ayant des entreprises ou des responsabilités dans tous les secteurs d’activités, et désireuses de se retrouver, d’échanger et de monter ensemble des projets, réseauter, se réunir et d’échanger… »

L’adhésion aux Mampreneures est de 45 euros par an.
Elle permet de participer à un petit déjeuner mensuel, avec un atelier.
Il faut être mère et entrepreneure.
Les rencontres se font le plus souvent autour d’une vingtaine de personnes.

L’adhésion au réseau Agir avec Elles est de 95 euros par an, auxquels il faut ajouter 10 euros pour chaque apéro mensuel qui rassemble environ une centaine de personnes.

Être membre permet aussi de participer à des déjeuners, « Les informelles », et aux ateliers proposés « de temps en temps », mais Valérie n’y avait pas encore participé au moment où j’écris cet article.

« Normalement, ils n’accordent l’adhésion qu’à une personne par profession, mais je suis la troisième secrétaire du réseau. Dans ce cas, l’adhésion n’est permise que si les consœurs adhérentes sont d’accord. »

Pourquoi Valérie a-t-elle rejoint ces réseaux ?

« Je n’ai pas dans mon réseau personnel de contacts avec des entrepreneurs. Je voulais pouvoir me faire connaître, éviter la prospection téléphonique et échanger. »

L’intégration reste compliquée quand on est timide : « Je me fais violence à chaque fois que j’y vais. »

Pour sa première aux Mampreneures, Valérie raconte être restée dans un coin de la salle « avec son sac à main »

« J’ai pu discuter avec la fille qui était à côté de moi. Comme c’était la première réunion, et que peu de monde se connaissait, les organisatrices nous ont demandé de tourner et de nous présenter en petit groupe de trois toutes les 3 minutes. Cela nous a obligées à parler avec d’autres. J’étais contente à la fin de la réunion. »

Pour Agir avec Elles, Valérie est allée seule à sa « première  » sans connaître personne : « cela m’a été extrêmement difficile. »

« Heureusement, une secrétaire indépendante faisait les entrées ! Je savais qui elle était, car j’avais vu son site et sa photo lors de mon étude de marché. Je me suis présentée, et elle a été sympa en restant un peu avec moi. Finalement, ce soir-là, je ne suis pas restée longtemps. Les personnes se connaissaient, je ne pouvais pas parler à grand monde. »

C’est pour elle une des limites de la proposition.

« Dans les soirées apéro, il est difficile de parler à des personnes sans les avoir vues ailleurs. Les gens restent en groupe et ne vont jamais vers toi, s’ils ne te connaissent pas.  »

Par exemple, dans le cadre des réunions BNI auxquelles elle a pu aussi être invitée (mais la cotisation reste « inenvisageable  ») :

« Je trouve que les réunions sont bien organisées. Nous devons nous présenter ; cela oblige les personnes à s’écouter. »

Après avoir participé régulièrement à ces évènements, les choses deviennent quand même plus faciles : « les personnes sont souvent les mêmes… »

Pour elle, l’objectif est de rencontrer des entrepreneur.e.s, mais aussi des apporteurs/teuses d’affaires, que le réseau local puisse parler d’elle…

D’ailleurs, cinq de ses clients sont arrivés via ces réseaux.
Elle conseille donc aux secrétaires indépendantes d’adhérer à un réseau.

« L’idéal serait d’être à deux, mais si vous êtes dans mon cas, et que vous devez y aller seule, je vous conseille d’aller d’abord aux petits déjeuners ou speeds meeting qui sont bien organisés. »

Elle insiste aussi sur la régularité et le fait de se préparer.

« Si vous n’y allez qu’une fois, ou rarement, les gens ne se souviendront pas de vous. Il faut également travailler correctement votre pitch de présentation pour marquer un peu les esprits. »

Anne-Laure vient de rejoindre le Dynabuy (21)

Installée à Saulx-le-Duc près de Dijon, en Côte d’Or, Anne-Laure a créé Entreplumes, en 2013, une société d’assistance administrative et rédactionnelle à destination des professions libérales, des TPE et des associations.

Sa clientèle est essentiellement locale, constituée de gens rencontrés via les réseaux.

Dès la création d’Entreplumes, en 2013, elle avait déjà rejoint le Club entreprendre et le Club de la CCI.

« J’ai rejoint Dynabuy en septembre dernier, afin de relancer l’activité d’Entreplumes, suite à la perte d’un client représentant une partie importante de mon chiffre d’affaires. »

Le Club entreprendre est un réseau local qui propose des réunions d’information, le soir, et des visites conviviales dans un esprit de cohésion (visite récente de la SEB et du parc de l’Auxois).

Le club des jeunes Créateurs de la CCI de Dijon propose des petits déjeuners mensuels pour échanger.

Dynabuy est un réseau qui a pour vocation de mettre en relation les chefs d’entreprises de tout horizon afin de créer des affaires. Les rendez-vous ont lieu à Dijon, une fois par mois. Des tours de table permettent à chacun.e de présenter son activité et distribuer sa carte de visite.

« Le but est de me faire connaître et de me faire recommander afin d’élargir mon portefeuille clients. Les contacts humains sont aussi une réelle motivation pour moi. »

Anne-Laure y consacre une demi-journée mensuelle par réseau.
Il faut également compter une cotisation annuelle.

« Celle-ci est très variable d’un réseau à l’autre, de 50 à presque 1000 euros par an. Mais l’investissement vaut le coup, même si ça demande réflexion. »

Au départ, elle était « très impressionnée et ne savait pas comment s’y prendre ».

Aujourd’hui, elle se dit plus à l’aise : « J’ai beaucoup plus de facilités à aller vers les gens. »

Elle en attend de la notoriété et des clients.
Anne-Laure affirme d’ailleurs ne pas avoir « le temps de faire d’autres démarches commerciales ».

« Le réseau est indispensable. Il ne faut pas arrêter, même si on a du travail, car tout peut diminuer, voire s’arrêter, d’un jour à l’autre dans notre profession. Mieux vaut rester connue ! »

Adeline trouve ses client.e.s via sa coopérative Oxalis

Installée au Mans (72), Adeline a créé Liria Assistance en 2016, au sein de la coopérative Oxalis.

Elle propose des prestations d’assistance administrative et commerciale, uniquement à distance, pour une clientèle essentiellement composée d’indépendant.e.s, répartie un peu partout en France.

« Bien que polyvalente, mes clients me délèguent principalement leur gestion commerciale : devis, factures, notes de frais...
J’aime également gérer la logistique (réservations lors de déplacements, enregistrement d’inscriptions), mais cela reste peu demandé pour le moment
. »

À son lancement, Adeline a pu participer à plusieurs réseaux implantés sur son territoire.
Aujourd’hui, elle se contente de celui de la coopérative.

« Oxalis est une coopérative d’entrepreneur.e.s qui me permet de facturer mes prestations, de bénéficier d’une protection sociale, de mutualiser des compétences/services…
Je suis accompagnée dans le développement de mon activité
. »

Pour elle, les avantages sont :

  • De pouvoir continuer de cotiser aux mêmes caisses, d’autant qu’Adeline garde un emploi salarié par ailleurs (voir son article sur le cumul des activités)
  • De ne pas avoir à se charger des différentes déclarations fiscales et sociales pour mieux se consacrer à son cœur de métier
  • De pouvoir rencontrer des « collègues  », bien que travaillant seule et de manière autonome depuis son domicile

« Lors de nos rencontres, nous organisons des ateliers de travail et nous présentons nos dernières actualités, ainsi que celles de la coopérative. »

Les effectifs et la régularité des rencontres sont variables, entre 5 et 15 personnes, environ tous les deux mois…

« Le rassemblement le plus important est la Bigre rencontre, organisée chaque été, qui réunit plusieurs coopératives le temps d’une semaine. Les participant.e.s se comptent en centaines sur un lieu qui nous est dédié. »

Adeline prend sa part dans cette organisation.
Présente au Mans, là où se trouve également une antenne de Coopaname, elle contribue à faire le lien entre nos deux établissements, Oxalis Ouest et Coopaname Le Mans.
C’est ainsi qu’elle a pu participer à l’organisation d’une première résidence intercoopérative sur deux jours, en Mayenne.

« Ce réseau est un réel enrichissement, aussi bien personnel que professionnel. Je me sens soutenue et encouragée. En mai 2018, ma candidature en tant qu’associée a été acceptée. Je compte rester dans la coopérative le plus longtemps possible. »

Par ailleurs, 90% de sa clientèle est constituée d’entrepreneur.e.s de la coopérative...

« Pour être tout à fait claire, ce n’est pas la coopérative qui s’engage à me trouver des clients. Toutefois, grâce au réseau et au bouche-à-oreille, ce sont les coopérateur.e.s qui me contactent directement afin de trouver une réponse à leur problématique. »

Adeline conseille vivement aux secrétaires indépendantes de rejoindre une coopérative.

« Être dans une coopérative c’est faire partie d’un projet commun, bénéficier d’une bonne protection sociale, pouvoir investir et récupérer ses frais, se former… Je n’y vois que des avantages ! »

Malgré sa timidité, elle n’hésite plus à présenter ses services aux membres ou aux client.e.s potentiel.le.s…

« La coopérative m’aide énormément dans mon développement personnel. Je ressens une réelle différence entre le jour de mon entrée et aujourd’hui. Maintenant, j’ai toute confiance en mon travail, ce qui m’encourage à aborder certaines personnes.  »

Retrouvez également Adeline sur son blog :
http://secretaire-freelance.over-blog.com/

Ludovic fait partie de plusieurs réseaux tourangeaux, dont BCE-37

Ludovic a créé la société Lumis Services, en 2018, après avoir exercé un peu plus de deux ans en micro-entreprise. Il exerce à Tours (37), dans la région Centre-Val de Loire.

Spécialisé dans l’assistance de gestion, l’aide au pilotage, les outils collaboratifs et la communication, il aime « travailler en proximité » avec ses clients.

Cela ne l’empêche pas d’accepter des missions à distance d’une clientèle qui vient de toute la France, et notamment de région parisienne (pour des missions de transcription ou de correction, par exemple).

Ludovic est membre du BCE-37, le Business Club Entreprises.
C’est un réseau qui a été créé sur Tours, il y a 12 ans et « qui a pour mot d’ordre la bienveillance  ».

Plus récemment, il a adhéré au Dynabuy qui regroupe environ 80 entrepreneur.e.s, et dont « l’ambiance est très conviviale ».

« Ce réseau me permet de faire bénéficier à mes clients des avantages de tarifs négociés chez de nombreux partenaires nationaux. »

Depuis 5 ans, il est aussi membre de la FFMAS.

« Cela me permet de rester en veille sur nos métiers et de m’enrichir de l’expérience et des témoignages de "collègues" qui travaillent dans d’autres milieux professionnels. C’est une ouverture sur le métier que j’apprécie. »

Par ailleurs, il participe aux rencontres informelles ou ateliers organisés par les nombreux espaces de coworking tourangeaux.

Chacun de ces réseaux a sa particularité.

« Certains mettent l’accent sur la recommandation interne au groupe, d’autres, sans prétention, privilégient un moment convivial de rencontres et d’échanges où chacun est libre d’y apporter l’énergie qu’il souhaite. »

Ludovic recherche avant tout « l’approche humaine », « la bienveillance et la convivialité »…

« C’est ce qui me ressemble le plus dans ma façon de travailler et de réseauter. Le business se fait ensuite naturellement, s’il y a lieu, dans la confiance. »

Les modalités d’adhésion et de participation peuvent être aussi très différentes.

Dynabuy, par exemple, propose trois formules, selon la durée.
Les rencontres sont au rythme d’une matinée par mois, au format speed-meetings, et peuvent se prolonger par un déjeuner informel.

« Le réseau étant en fort développement dans la région, nous faisons également des afterworks thématiques dans les locaux des membres. »

Ce que Ludovic apprécie :

  • Rencontrer des gens d’autres univers professionnels « dont certains me sont complètement inconnus »
  • Revoir des personnes qui « au fur et à mesure des rencontres, sont devenues des ami.e.s  »
  • Les recommandations des membres rencontrés lors de ces évènements-réseaux et qui lui permettent de signer des missions…

Pour lui, l’une des principales limites est l’entre-soi.

« Un réseau qui ne renouvelle pas ses membres, ou qui n’en intègre pas de nouveaux se sclérose très vite. A contrario, il faut aussi pouvoir revoir régulièrement certaines personnes pour apprendre à se connaître. »

Le principe de non-concurrence n’est, pour lui, pas forcément une bonne chose.

« Cela oblige à ne recommander qu’une seule personne/entreprise pour une activité, ce qui peut être au détriment du client final. »

La notion de « concurrence » est d’ailleurs à relativiser :

« Nous avons chacun nos affinités, tant au niveau des missions que de la typologie de clients. J’apprécie de rencontrer des consœurs ou confrères (même s’il y en a peu !). Cela permet de voir d’autres parcours et d’orienter les demandes des prospects, lorsque je suis débordé ou que la mission ne correspond pas exactement à mes critères  »

Réservé et timide, Ludovic a rapidement décidé d’arrêter de « se vendre ».

« D’ailleurs, ça ne fonctionnait pas ! Alors, j’ai décidé d’être moi-même et de m’intéresser aux personnes qui étaient présentes. Il suffit de commencer par demander quel est le métier de la personne que vous avez en face. C’est assez facile même en étant timide, car tout le monde est là pour ça : parler de son activité. »

Crédits photo : Gin Pineau

Corinne fait notamment partie du CCRE 35, mais aussi de Femmes de Bretagne

Corinne a créé AZ Organisation, en 2016.

Elle intervient sur Rennes et sa couronne dans les domaines suivants : gestion administrative et financière, assistanat commercial, création de supports communication (sites web, logos, flyers…).

Sa clientèle est essentiellement composée d’entreprises locales.

Très investie, elle fait partie des réseaux suivants :

Le Club des Créateurs Repreneurs Entrepreneurs 35 dont elle est la vice-présidente.
Il s’agit d’un réseau de conseils et de partage entre entrepreneur.e.s., via des conférences, ateliers, afterworks ou réunions mensuelles…

Dynabuy est une plateforme d’avantages aux adhérents et de rencontre entre dirigeant.e.s, sous forme de speed working ou d’afterworks.

Le BNI de Liffré à la création duquel elle a participé.
Il s’agit d’un réseau « purement business » où chaque adhérent.e devient prescripteur/trice des autres membres. Le groupe est actuellement formé de 35 entrepreneur.e.s qui se réunissent toutes les semaines de 7h30 à 9 heures.

Femmes de Bretagne est un réseau collaboratif d’entraide destiné à dynamiser l’entrepreneuriat féminin.

Corinne recherche à la fois des réseaux de partage et d’entraide, mais aussi des réseaux d’affaires lui permettant d’augmenter son chiffre d’affaires.

Dynabuy, notamment, lui a apporté 22.000 euros de CA entre 2017 et 2018.

« Le principe est de rencontrer 4 à 5 entrepreneurs et de présenter son activité pendant 3 minutes. Une fois le tour de table terminée, on passe sur une autre table. C’est très intéressant, on y fait de belles rencontres sympathiques. »

Pour l’instant, seul le BNI « n’est pas à la hauteur de (ses) espérances ».

Pour elle, qui est « d’un naturel communiquant »…

« Il ne suffit pas de communiquer sur les réseaux sociaux. Il est important d’aller vers les autres. C’est l’occasion de faire de belles rencontres et de ne pas rester seul(e) dans son coin. »

Stéphanie est membre du bureau de la Fnae, mais pas que…

Stéphanie a créé ADGS Performance, en octobre 2018, et propose des prestations de gestion administrative et financière, mais aussi du support de formation comme partenaire de logiciels de comptabilité.

Titulaire du diplôme d’assistante de dirigeants d’entreprises artisanales (ADEA), elle connaît bien le milieu du bâtiment.
Sa clientèle se situe autour d’Orléans.

Elle est administratrice à la Fnae (Fédération Nationale des auto-entreprises et micro-entreprises) depuis janvier 2019.

« J’ai souhaité faire partie du bureau afin de venir en aide à toutes ces personnes installées en micro-entreprise, ou qui vont passer le pas, et répondre à leurs questions qui restent sans réponse. »

Référente sur la région Centre-Val de Loire, elle propose également des réunions d’information (BGE Indre), mais aussi des formations en interne…
Son investissement est d’environ 5 heures mensuelles.

Stéphanie est également référente dans un réseau de secrétaires indépendantes, Services C’Pro, depuis février 2019.
Là, son temps d’investissement est d’environ 20 heures mensuelles.

« Ce réseau a pour but de répondre à toutes les demandes des professionnels et des particuliers qui ont un besoin en administratif. Chaque indépendante qui est dans le réseau a une spécialité supplémentaire : médiatrice, formatrice, traductrice… »

D’une manière générale, Stéphanie fait beaucoup de réseautage.

Depuis le début de l’année, elle a adhéré :

  • À Loir & Co, association de mise en relation d’affaires sans concurrence.
  • À la BGE Loiret qui propose des réunions d’informations, des speeds meetings, des concours de pitchs…
  • Au GEZI qui regroupe les entreprises de Saint-Jean-de-Braye et Semoy
  • À Dynabuy, en tant qu’invitée

« Je n’ai pas adhéré pour l’instant, car c’est assez onéreux, mais je suis souvent invitée. J’ai déjà décroché des contrats ! »

Avec ce « réseautage intensif », l’activité de Stéphanie a connu un démarrage « en trombe ».

« J’ai eu beaucoup de mal à entrer en contact avec les autres lorsque j’ai démarré. Cela m’a valu trois premiers mois en stand-by total, inconnue, invisible, tellement j’étais timide !
J’avais fait appel à une coach en communication avant d’ouvrir mon entreprise, car je savais que j’aurai du mal. Quand j’ai mis en application ce qu’elle m’avait appris, ça a été l’éclate totale !
 »

Elle renouvellera certaines adhésions, mais pas toutes.

« Il faut garder un pied dans le réseautage afin de montrer que je suis toujours active, mais sélectionner ceux qui en valent la peine pour ne pas perdre son temps. »

Pour elle, le réseautage reste indispensable dans nos métiers.

« Dans les réseaux, il faut simplement être soi-même pour que les chefs d’entreprise vous demandent d’intervenir selon leurs besoins… »

Et vous, est-ce que vous avez adhéré à un réseau ? Lequel ? Pourquoi ? En êtes-vous satisfait.e ?...
Dites-nous tout en commentaire !

Commentaires
Le samedi 14 septembre 2019 à 18h43

Bonjour à tous et à toutes.

Personnellement je suis co-fondatrice d’un réseau d’entrepreneurs local (In Business, à Châtellerault 86).
Je suis dans l’échange, de connaissances, de recommandations et je pars du principe que les différences (de métiers, de tempéraments, de secteurs), sont source d’enrichissement.
Au delà de certains contrats, la création de ce réseau m’apporte beaucoup en humain et en échange en tous genres. Ainsi j’échange avec des personnes du tertiaire, mais aussi des artisans, industriels, artistes ect
Rompre l’isolement est le mot d’ordre de tous ces réseaux, et permet effectivement de prendre conscience que nous ne sommes pas les seuls à avoir certaines problématiques, et aussi de développer sa clientèle.
Je recommande ainsi à toute personne qui crée sa structure de se rapprocher de réseaux locaux, et pourquoi pas, comme moi, en créer un !
Administrativement vôtre !

:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Répondre à ce message ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Le mardi 23 juillet 2019 à 17h11

Je n’ai pas encore rejoint un réseau d’entrepreneur(e)s car je n’ai pas encore créé mon entreprise de secrétariat à distance mais je crois qu’il est important de s’ouvrir vers l’extérieur pour lutter contre l’isolement et pourquoi pas en profiter pour développer son entreprise...

:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Répondre à ce message ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Le jeudi 18 juillet 2019 à 17h33

Merci pour cet article très complet Céline.

Au début, je ne savais pas vraiment quoi penser des réseaux, qu’ils soient officiels et officieux, payants ou gratuits. J’ai été approchée par plusieurs, mais n’ai pas forcément été séduite. Puis un jour, un voisin entrepreneur qui me proposait d’adhérer au BNI et auquel je disais justement que je ne savais pas quelle position adopter, m’a dit : "tu n’es pas obligée de faire partie d’un réseau".

À partir de là, j’ai pris le problème dans l’autre sens. J’ai observé qui j’étais : quelqu’un d’assez indépendant et libre, qui aime toutefois échanger. Je ne suis pas timide et ne suis pas (ou plus devrais-je dire) rebutée par ma propre prospection.

Alors naturellement, je me suis dirigée vers du réseautage hors réseau officiel et hors contraintes de réunions. J’échange ponctuellement avec d’autres secrétaires (certaines me demandent même des conseils, mais je manque souvent de temps - j’ai pris le temps d’en aider une très locale récemment et qui a pris la peine de m’appeler sur mon portable directement), avec des cabinets comptables et mes clients bien sûr. Je fréquente des salons à l’occasion. À cela s’ajoute la recommandation, qui arrive au bout d’un certain temps d’existence. Je "choisis" avec qui j’échange, et finalement ça me va bien.

J’ai toutefois visé certaines secrétaires de ma région avec qui j’aimerais déjeuner pour converser autour de nos métiers. Pour prendre contact et organiser tout cela il faut du temps, mais j’y crois ! Ce sera une prochaine étape.

Chères consoeurs, il n’y a pas de modèle de réseautage. Mais mille manières de réseauter !

:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Répondre à ce message ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Le lundi 8 juillet 2019 à 11h46

J’ai adhéré à la FFMAS Alsace avec laquelle j’ai déjà assisté à une mini formation One Note et à un afterwork très convivial.
J’attend de signer avec ma couveuse fin du mois pour adhérer aux Mampremeurs. L’adhésion étant de 95 € / an, je pourrai alors la passer en note de frais.
Ma couveuse m’avait également invitée à leur barbecue annuel vendredi dernier afin de rencontrer les autres couvés. Ce fut un moment très sympa.
Et pour finir, je vais participer jeudi soir à ma 1ère réunion avec un tout nouveau groupe local : Les Femmes Fantastiques.

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