Manon : « Il a fallu apprendre à vivre avec mon haut potentiel »
Publié le mardi 16 novembre 2021 par Celine Lieffroy | 0 commentaires
Classé dans : Se lancer - Témoignages - Pack installation - Haut-potentiel -

Manon s’est lancée comme assistante administrative indépendante à Bains, en Haute-Loire, près du Puy-en-Velay (43), en février 2021.
Elle nous avait rejointes sur le forum en novembre 2020, et nous a annoncé en juin de la même année, soit quelques mois après, avoir atteint son objectif en termes de clientèle.

Autant dire que nous avons affaire à une personnalité singulièrement atypique, à la fois très généreuse et très exigeante envers elle-même.

Surefficience et pensées en arborescence

En septembre 2020, Manon s’est reconnue dans les caractéristiques de la surrefficience, telles que décrites par Christel Petitcollin dans son livre « Je pense trop ».

« Ce livre décrit en détail ma vie, mon caractère, mes ressentis. J’ai enfin pu répondre à un bon nombre de questions que je me suis toujours posées. J’ai pu analyser un nombre incroyable de souvenirs et de situations. Sur le coup, j’ai été soulagée. Je me suis toujours sentie à part, différente, incomprise. Cette fois, j’en connaissais la raison. »

Ce qui était jusqu’à présent pour elle source de difficultés, elle a su en faire une force.

« J’ai vécu pendant 30 ans avec de nombreuses difficultés à surmonter : manque de confiance en moi, manque d’estime, difficultés dans mes relations avec les autres, insatisfaction constante, épuisement moral. C’est un changement de vie radical que j’ai dû mettre en place pour en être là aujourd’hui. »

Les caractéristiques de sa surefficience mentale (pensées en arborescence) ont été des atouts pour son projets :

« Elles me permettent d’être très organisée et d’avoir des facilités d’analyse et de compréhension. La recherche constante de perfection et d’efficacité me permet de remettre à mes client.es un travail de grande qualité. Ma curiosité accrue me permet de m’intéresser à tout ce qui se présente à moi et c’est souvent une qualité appréciée. J’ai toujours besoin de m’investir au maximum dans ce que je fais. »

Cela ne va pas toujours sans inconvénient :

« J’ai voulu arrêter une mission confiée par l’une de mes clientes, sous prétexte que je n’arriverais jamais à monter les dossiers aussi parfaitement que je le souhaitais dans les délais imposés. Par chance (ou pas), ma cliente possède les mêmes caractéristiques que moi. Elle m’a aidée à relativiser, me permettant de poursuivre ma mission avec succès. »

Lancement comme assistante indépendante

Titulaire d’un BTS Assistante de gestion, Manon cumulait déjà 7 années d’expérience professionnelle, quand, en octobre 2020, elle décide de se lancer dans ce projet.

« J’ai un besoin constant de nouveauté et la capacité à mettre en place des organisations me permettant d’allier efficacité et qualité. Être à mon compte est un désir qui a toujours existé en moi.
La difficulté principale a été de découvrir que ce métier existait. Vivant dans un département rural, les assistantes indépendantes ne courraient pas les rues
. »

Croquefeuille a été une « révélation » pour elle 😊

« Dès ma prise de décision, j’ai commencé par l’annoncer à mes collègues proches, qui allaient être directement impacté.es par mon départ. Il me paraissait juste qu’illes soient au courant de mon projet en premier. Fin octobre, j’ai eu un entretien avec la DRH du groupe. Elle a d’abord essayé de me déstabiliser en vérifiant si j’étais consciente du changement que j’allais subir, puis a pris note de ma décision. Je n’ai pas tenté la rupture conventionnelle, qui aurait été refusée. J’ai donc choisi de passer par le dispositif démissionnaire. »

Manon a contacté le CIBC sans tarder.
C’est le premier organisme qui est ressorti lors de ses recherches sur le dispositif démissionnaire Transitions Pro.

« La personne qui s’est occupé de mon dossier a été extraordinaire. Elle m’a tout expliqué de façon claire et précise et était joignable très facilement. Elle était également très à l’écoute et très agréable. Je ne regrette absolument pas mon choix. »

Quand elle nous a rejointes sur le forum des secrétaires indépendantes, elle avait déjà arrêté le nom de son entreprise, AIM 43, travaillé un logo et commencé son étude de marché.

« AIM, ça veut dire but, en anglais. J’aime me fixer des objectifs et les atteindre, je trouve que cela me correspond bien. »

Elle a créé son logo elle-même, « en quelques jours » précise-t-elle.

« Je suis consciente qu’il ne respecte pas les conseils pour un logo réussi, mais je l’aime comme ça. Et finalement, je ne crois pas qu’il ait un gros impact sur la clientèle. »

Mobilisation de son réseau pour l’étude de marché

Manon créé également un questionnaire pour montrer l’existence d’une demande sur son territoire pour les services d’une secrétaire indépendante.

« Pour présenter mon dossier à la commission, il fallait qu’il soit réaliste et bien préparé. Pendant un bon mois, j’ai donc mené de front la préparation de ce dossier avec mon emploi salarié (39 heures par semaine). Pour ce qui est du questionnaire, je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas eu ce dossier à monter. Je savais qu’il existait un réel besoin autour de moi. En Haute-Loire, la majorité des entreprises sont de petites entreprises, qui n’ont pas besoin d’une employée administrative à temps plein. J’ai également pu constater un réel manque de personnel qualifié et motivé. Finalement, le questionnaire ne m’a servi qu’à confirmer ce que je savais déjà. »

Elle s’est arrêtée sur les réponses de 58 « chefs d’entreprise, obtenues en un week-end, surtout des connaissances de mon conjoint ou des ami.es. »
Avec son réseau, elle n’a même pas eu à diffuser son questionnaire au grand public.

Cela explique sans doute en grande partie la relative « facilité » – et sans rien retirer au mérite qui lui revient pleinement – avec laquelle Manon a trouvé ses missions par la suite.

Elle nuance cependant cette prétendue facilité :

« Il ne faut pas croire que tout a été super facile. Je ne suis pas parfaite et je reste humaine. Étant hypersensible, je ressens tout de façon décuplée. Alors, dans les moments de doutes et de peurs, heureusement que mon conjoint était là pour me rappeler que j’allais y arriver. Parfois, le moindre petit incident peut devenir la fin du monde dans mes émotions et ressentis. Si maintenant, j’ai confiance en moi, ce n’étais pas le cas à l’époque. J’avais l’impression de ne pas être douée, de ne pas être assez bien pour que des client.es veuillent travailler avec moi. »

Commission Transition Pro & dispositif démissionnaire

Début décembre, elle envoyait son dossier pour passer en commission.
Celle-ci s’est déroulée le 16 décembre. Manon a eu les résultats en fin de journée.

👉 Pour rappel, l’objectif de cette commission, appelée Transition Pro, est de pouvoir démissionner pour créer son entreprise, tout en touchant les allocations chômage (ARE) : https://demission-reconversion.gouv.fr/

Cela suppose de répondre à certains nombre de critères, comme le fait de cumuler au moins 5 années de salariat en continue, de passer par les conseils d’un CEP (avant de démissionner), puis en commission paritaire afin de valider le caractère « réel et sérieux » de votre projet.

Plusieurs des membres du forum des secrétaires indépendantes sont passées par là, dont Manon qui indique :

« J’ai trouvé ce dispositif très simple à mettre en œuvre. Il oblige à préparer son projet comme il faut. Le Pack installation de Céline m’a permis de remettre un dossier complet. »

Dans la foulée de l’acceptation de son dossier, Manon prenait 15 jours de congés pour avancer sur son projet : finalisation de son logo, création de son site internet et de ses cartes de visites.

À son retour, elle présente sa démission. Son préavis court sur janvier 2021.

Elle nous écrivait alors sur le forum :

« Je veux avancer rapidement sur mon projet, car j’ai de nombreuses personnes potentiellement intéressées à rappeler, et avec mon poste actuel de 39 heures, je ne peux pas tout faire. »

Avancer son projet avec un poste à temps plein

Pendant les trois mois qui ont suivi sa prise de décision (en octobre 2020), Manon a vécu les choses de « manière hyper intense ».

Si elle dit que cela n’a pas été trop difficile pour elle, il semble en avoir été différemment pour son conjoint.

« Avec du recul, je me rends compte que je l’ai beaucoup délaissé et sollicité pendant cette période. Je lui demandais son avis pour tout ce que je faisais, mais d’un autre côté, je ne pensais qu’à mon projet, ne vivais que pour mon projet, ne parlais que de mon projet. J’ai de la chance qu’il sache ce que veut dire entreprenariat. Il m’a soutenue tout du long, et encore aujourd’hui, il me répète qu’il est fier de ce que j’ai accompli, et surtout, ce que je continue d’accomplir. »

Si son conjoint et les ami.es ont compris sa décision de quitter son CDI et l’ont soutenue, pour la famille, ça a été différent.

« Le salariat est à leurs yeux bien plus sécurisant. Ils avaient beaucoup de doutes. Je dois avouer qu’aujourd’hui, je n’ai plus beaucoup de liens avec ma famille. »

Tout le long de son projet, Manon nous a partagé ses avancées sur le forum.

« Le chemin est encore long, mais je prends tellement de plaisir à tout préparer, organiser, tester… J’ai l’impression que ma tête bouillonne en permanence. »

Aujourd’hui, elle m’écrit :

« Quand j’y repense, j’ai l’impression que ça a été très facile, et pourtant, je sais que j’ai eu des moments de doutes, de peur, d’interrogation. »

Accompagnements à la création d’entreprise

Outre le CIBC, contacté dans le cadre du processus démissionnaire et dont le suivi a été super, Manon a été accompagnée par la CMA et via le Pack/forum.

« Il n’y a aucune articulation entre la CMA et le CIBC. En gros, c’était deux démarches et deux procédures totalement différentes. »

Elle a pu néanmoins se servir du dossier réalisé pour la commission pour la CMA.

« J’ai suivi une réunion de 2 heures avec la CMA. La pack Croquefeuille m’avait déjà apporté toutes les réponses, mais ça m’a permis de prendre contact avec l’interlocutrice qui s’est ensuite occupée de mon dossier. »

Manon a suivi la formation du Pack Micro de la CMA 43 suite à laquelle elle a décidé d’opter pour l’assujettissement à la TVA.

Quant au Pack installation :

« Il m’a été d’une grande aide. C’est une mine d’informations qui nous évite de nous éparpiller et de perdre du temps en recherche. Il m’a permis de faire les choix les plus judicieux dans ma situation et d’apprendre ce que je ne savais pas. Je m’en suis servi de trame pour la préparation de mon projet. »

Manon a beaucoup participé au forum à ce moment de son projet.

« Il a été pour moi la possibilité de partager mon avancée et d’apprendre beaucoup de choses. C’est aussi un bon moyen pour obtenir la réponse aux questions que l’on se pose. Aujourd’hui encore, j’y passe quasiment quotidiennement. Je le vois comme un moyen de faire de la veille sur notre activité, de lire les expériences des autres assistantes et de partager les miennes quand elles me semblent pertinentes. »

Prospection et immatriculation

Libérée de son poste salarié, Manon met le paquet sur la prospection.

Elle nous écrivait début février :

« Je rencontre une entreprise du bâtiment lundi prochain.
J’ai également tous les contacts de mon questionnaire à relancer.
Je compte me présenter à la Mairie de mon lieu d’habitation, ainsi qu’à la Com com.
Je poste régulièrement sur Facebook et LinkedIn, et cela fonctionne : des personnes m’écrivent pour me poser des questions.
C’est confiante que je me lance dans cette aventure, vivement vendredi, la fin de mon préavis !
 »

Elle s’était entre temps inscrite au chômage et attendait son 1er RDV avec Pôle emploi, le 25 février.
Ne pouvant plus attendre, elle s’immatricule dès le 23 février, soit moins de 6 moins après sa prise de décision.

Nous pouvons noter à quel point son projet a été planifié.
Chaque étape avait été prévue en amont dans un plan pensé et ordonné et qui a été parfaitement exécuté !

« Vouloir que tout soit toujours parfait fait de moi une bonne assistante administrative, mais c’est épuisant. »

Cela ne s’est pas fait sans peur :

« Je ressentais de l’excitation, mais également la peur de ne pas réussir. Je quittais tout de même une bonne place, et comme on le dit souvent : « On sait ce que l’on a, mais on ne sait pas ce que l’on trouvera ». Pourtant, je savais que je faisais ce que je devais faire. »

Ses outils et canaux de communication

Pour la communication et la prospection, Manon a fait tout ce qu’elle pouvait faire.

▸ D’abord, vous l’avez vu, son réseau :

« C’est pour moi ce qui fonctionne le mieux et le principal canal que je souhaite utiliser à l’avenir. Dans mon département, la réputation est souvent ce qui fait qu’une entreprise est pérenne. C’est grâce à ce canal que j’ai trouvé la plupart de mes missions. »

▸ Elle n’a pas négligé les réseaux sociaux, notamment Facebook et LinkedIn.

« Je n’ai pas un très bon retour à faire sur ces plateformes. Même si elles me paraissent primordiales de nos jours, je ne souhaite pas y consacrer beaucoup de temps. Les contacts que j’ai eus ne se sont jamais concrétisés et ont plutôt été une perte de temps. »

▸ Elle s’est créé un site internet sous Jimdo.

« Pour moi, c’est une obligation. Il a été un gage de sérieux dans la signature de plusieurs de mes missions. »

Elle mentionne également :

  • La fiche établissement Google
  • Des plaques aimantées sur sa voiture
  • Ses cartes de visite
  • Des photos professionnelles réalisées par un ami

« Par chance, j’ai échappé à la prospection de type mailing, phoning et porte à porte. Si cela avait été nécessaire, je l’aurais fait. »

Malgré tout ça, Manon admettait très humblement sur le forum que ce n’était pas évident pour elle d’apprendre à présenter son projet.

«  Je me rends compte que je ne suis pas vraiment au point pour parler de moi et de mon projet en toute circonstance… Je ne suis pas très bavarde. Parler en public, ou parler de moi-même, n’a jamais été mon fort. Je me prépare donc des petits discours à l’avance, par écrit, et je m’entraîne comme je peux. »

Même si elle n’a pas retenu le téléphone comme moyen de prospection, elle s’était quand même astreinte à rappeler les gens qui avaient répondu à son questionnaire.

« Mon cœur bat la chamade avant chaque coup de fil, mais je me dis qu’un non n’a jamais tué personne. Ça me sert d’entraînement. J’ai rappelé toutes les personnes qui ont laissé leurs coordonnées via mon questionnaire. Une bonne partie n’est finalement plus intéressée ; l’autre n’a pas été joignable. J’ai laissé des messages vocaux sur leur répondeur, et dans la foulée, un mail explicatif (quand j’avais les adresses mail). J’ai également contacté une entreprise avec qui j’ai été en contact dans le cadre de mon dernier poste salarié. J’avais détecté que cette entreprise n’avait pas de personnel administratif. Le gérant était occupé, mais il a accepté que je lui envoie mes infos par mail. »

Manon a également pris soin de contacté sa mairie et la com-com.
Pour cela avait créé un diaporama.

« Je l’ai créé pour expliquer clairement et simplement en quoi consiste mon activité et les services que je propose. Je trouvais ça bien pour les personnes qui souhaitaient des renseignements sans avoir à lire et chercher sur mon site internet. Il a été très apprécié par la personne qui m’a reçu à la communauté d’agglomération. »

Les leçons qu’elle tire de tout ça, et je la rejoins sur ce point : « essayer, en prenant le temps de faire les choses ».

Et si c’était à refaire ?

Elle ne changerait rien.

« Certes, tout n’a pas fonctionné comme je l’aurais souhaité, mais j’ai beaucoup appris. Et finalement, ça a plutôt bien marché, puisque mon objectif clients est atteint.  »

Elle note l’importance de s’investir sur sa prospection et ses moyens de communication au début de son projet (ce que sont loin de faire la plupart des personnes qui se lancent, qui gardent souvent ça pour la fin).

« Pour moi, un site internet et une fiche Google sont les premières choses à mettre en œuvre. Les cartes de visite doivent également être faites le plus tôt possible, afin d’en avoir dès les premiers rendez-vous prospects. »

Quel est le secret de son succès ?

« Le secret du succès, je ne le connais pas vraiment. J’estime avoir tout mis en œuvre pour que ça fonctionne et que j’en récolte aujourd’hui le fruit. J’imagine également que les personnes qui me sont proches me connaissent, connaissent mes valeurs, ma personnalité et la qualité de mon travail. Ça doit aider lorsqu’il s’agit de me recommander à d’autres personnes.
Je voudrais pouvoir attribuer cela à de la chance, mais je sais que ce n’est pas le cas. Ça va surement faire très prétentieux et ce n’est pas ce que je veux dégager, mais je pense mériter le résultat de tout le travail que j’ai fourni. Je me suis toujours investie au maximum, et ça a fini par payer.
 »

Les coulisses et difficultés rencontrées

Parmi les difficultés que Manon a pu rencontrer au début de son projet, elle indique :

  • Ne pas s’accorder de temps de pause et faire de coupure (soir et week-end)
  • Se laisser distraire par d’autres tâches (ménagères) ou le téléphone
  • Apprendre à limiter son besoin de perfection

Manon n’a pas de journée type.

« J’ai décidé de n’intervenir sur site que les matins. C’est ce qui me convient le mieux. Suivant la quantité de travail que j’aie, je peux terminer mes journées à 16 heures comme à 19 heures. Il m’est aussi arrivé de travailler le week-end ou en soirée pour un appel d’offres urgent. Mais cela reste exceptionnel. »

Elle a adopté des horaires de travail, même si elle s’autorise à les adapter ou à prendre carrément une demi-journée.

Ses horaires sont de 8H00 à 12H00 et de 13h30 à 18h00.

« Ce qui m’aide dans mon quotidien, ce sont les moments que je m’autorise (quand j’y arrive) pour me recentrer sur mes besoins et mes émotions : balades avec mon chien, étirements, méditation, yoga, coloriage et peinture. »

L’appui de son conjoint, ne serait-ce que pour lui « donner un coup de main pour la gestion de la maison » est « déterminant  ».

Avec l’arrivée de l’automne, Manon soigne son cadre de travail : « quelques bougies sur mon bureau créent un effet cocooning ».

Elle a d’ailleurs choisit l’une des pièces les plus grandes et lumineuses de la maison pour en faire son bureau.

« Avoir une pièce consacrée à son métier me semble important. Sachant que nous souhaitons fonder une famille, je ne me voyais pas pouvoir mener les deux de front sans pouvoir “m’isoler” dans mon bureau quand je travaille. »

Quelle suite à son activité d’assistante indépendante ?

Aujourd’hui, Manon estime être à son « maximum en termes de capacité ».
Comment imagine-t-elle la suite ?

« Je vais me laisser guider par mes rencontres, mes client.es, les opportunités, les projets, et je verrai où ça me mène. Dans tous les cas, je ferai de mon mieux pour que les choses aillent bien. Je suis confiante en ce que l’avenir me réserve, et je crois que chaque personne qui s’efforce de se donner les moyens de réussir devrait l’être. »

Ses conseils à celles et ceux qui souhaitent se lancer ?

« Si c’est vraiment ce que vous voulez, foncez ! Donnez-vous tous les moyens pour y arriver, car votre seule limite, c’est vous-même. Ayez confiance en vous et ne laissez personne vous faire douter de vous. Prenez tous les conseils que l’on peut vous donner. Trompez-vous, c’est le meilleur moyen d’apprendre. Mais surtout, faites ce que vous aimez et aimez ce que vous êtes et ce que vous faites. Il y a une place pour chacun d’entre nous, il vous suffit de trouver la vôtre. »

Pour elle, les choses n’ont pas été tellement différentes de ce qu’elle espérait.

« Je me donne au maximum pour mes client.es, qui me le rendent bien. J’ai pu constater que nos relations étaient totalement différentes de celle avec mes anciens supérieurs. Ce sont des relations de confiance, de conseil, de partage. Je ne retrouve pas ce fameux lien de subordination. J’ai aussi la possibilité de m’organiser comme je le souhaite du moment où ça leur convient. J’ai bien trouvé la liberté que je cherchais, et ma vie est complètement différente. »

Pourtant, Manon (comme beaucoup) pensait pourvoir trouver toutes ses missions à distance, ce qui n’est pas le cas.

« Finalement, ça me va très bien comme ça. J’aime aussi bien me rendre chez mes client.es que travailler à distance. Pouvoir allier les deux me satisfait entièrement. »

Pour finir, elle nous partage son mantra :

« Je suis quelqu’un de bien et j’ai le droit de prendre les décisions qui m’apporteront les joies et l’amour que je mérite et qui me permettront de me sentir vivante. »

Pour retrouver Manon BOTIAUX sur la toile :

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